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Petite histoire des lieux de vie alternatifs

Dernière mise à jour : 26 nov. 2020

Chez les butineurs, on entend par lieux de vie alternatifs tout ce qui attrait au vivre ensemble d’une manière plus respectueuse du vivant : écolieux, écohameaux, écovillages, habitats participatifs, communes alternatives, oasis, communautés… Nous nous intéressons aussi aux tiers-lieux, parfois lieux de vie mais surtout lieux de rencontre de différent-es acteur-ices, repensant là encore les façons de faire pour amener plus de démocratie ouverte, de partage d’idée, d’entraide et de co-construction.


On avait envie de revenir sur le cœur de notre projet et de vous faire un petit historique de ces lieux alternatifs : quand ont-ils émergés et comment ?!


Quelques définitions :

Pour nous, les écolieux sont des laboratoires d’expérimentations alternatives. Ils repensent le rapport au vivant et replacent l’humain et l'écologie au cœur de leur projet. Le but est de concevoir un mode de vie collectif ayant un minimum d’empreinte écologique, intégrant une économie alternative, une façon de vivre plus simplement pour recréer des « écosystèmes vivants ».

Selon PasserelleEco et le GEN, un écovillage est une communauté conçue par des processus participatifs locaux dans les quatre dimensions de la durabilité (sociale, culturelle, écologique et économique) pour régénérer les environnements sociaux et naturels. L’approche systémique globale est forte. La priorité est de placer l’humain et l’environnement au centre de tous les intérêts. Le défi majeur de chaque écovillage est de créer un milieu harmonieux pour que chaque individu puisse s’y réaliser dans ses qualités et compétences propres, en respectant les autres et l’environnement. Les écovillages sont un choix du présent et du futur.


Chaque lieu est unique et à ses caractéristiques propres, tout dépend du lieu, du climat, des membres, de la vision commune, des liens, de la culture, des intérêts de chacun-e... C’est un processus continu. On trouve des écovillages isolés, dans des villages ou encore dans des quartiers de grandes villes.


« Les écovillages ne sont pas des îles pour les classes riches et moyennes. Les écovillages des pays du «Nord» se concentrent généralement sur la simplification des modes de vie amenant leurs impacts écologiques vers les plus faibles enregistrées par rapport aux moyennes nationales de leur pays. Les écovillages des pays du «Sud» se concentrent généralement sur la préservation de précieuses traditions à faible impact, tout en améliorant le niveau de vie. » GEN


Différents éléments se retrouvent pour assurer un développement de manière durable :

On retrouve de manière générale plusieurs thèmes : nature et rapport à la terre, alimentation, vivre ensemble & gouvernance, eau, énergie, déchets, habitat, low-tech, économie & rapport au territoire, santé & bien-être, transmission & éducation, culture, art, statuts juridiques... Ces thèmes sont ceux qui ont guidé nos recherches dans les lieux visités.


Comment ces lieux ont-ils vu le jour ?


Différentes dates marquantes peuvent être mises en avant pour comprendre l'émergence des lieux de vie alternatifs. De 1859 avec les premiers familistères à 1995 avec la créations de réseaux régionaux des écovillages, l'histoire est longue, marquée par des mouvements bien connus comme les hippies et des évènements institutionnels (rapport Meadows, rapport Bruntland, Sommet de la Terre, conférence des nations-unies).

S'en suit plusieurs création de structures, rencontres et lois amenant un développement des lieux de vie alternatifs :

Deux structures sont créées en 2001 et 2006:

- Passerelle éco pour partager des outils pratiques sur la permaculture, l’intelligence collective, les modèles juridiques…

- Habicoop pour développer les 1ères coopératives d’habitants.


En 2010 a lieu les 1ère Rencontres Nationale de l’Habitat Participatif à Strasbourg. Une association nationale est ensuite créée en 2013 : la Coordin’action (aujourd’hui Habitat Participatif France).


En 2014, la loi ALUR donne une définition de l’habitat participatif et crée le statut de coopératives d’habitants.


Enfin, Les Colibris lancent en 2015 le Projet Oasis pour développer des lieux s’engageant dans 5 piliers : agriculture et autonomie alimentaire, éco-construction et sobriété énergétique, mutualisation, gouvernance respectueuse, accueil et ouverture.


Aujourd'hui, ces modes de vie alternatifs se "démocratisent" au sein de la société et de nombreuses personnes cherchent à vivre différemment.


Nous avons également pu constater le développement de projets similaires au nôtre, qui comme nous parcourent lieux de vie alternatifs ou fermes en agroécologie.


En voici quelques uns, n'hésitez pas à nous envoyer le vôtre !

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